« Ou l’art d’humaniser la matière… »
Le ciment est le matériau de prédilection de cette sculptrice qui travaille également le bronze, le papier collé, le bois et la pierre.
Son œuvre sculptée montre des hommes et femmes représentés à tous les âges de la vie, de l’enfant au vieillard. Modelés à échelle humaine, ces personnages évoluant seuls ou en groupe, ont un visage si expressif, une attitude si naturelle qu’on les penserait doués de vie. Les animaux (chiens, chevaux, gazelles, etc.) comptent aussi parmi ses sujets fétiches.
En 2025, elle crée le décor de l’opéra L’Apocalypse d’Icare qui sera présenté à Aix en Provence dans le cadre de l’Année Cézanne. Décors en papier mâché dont elle présente la statue d’Icare à la Maison Gramont de Fanjeaux.
Avec Dominique de Williencourt, violoncelliste-compositeur, ils présentent un opéra à Aix en Provence les 27 et 28 septembre au théâtre de l’Archevêché dans le cadre de l’Année Cézanne 2025.
Dominique en a écrit le livret et composé la musique. Guillemette réalise les décors.
Le thème principal est l’histoire de la chute d’Icare. Du plus haut de son ascension, il se révèle à lui-même.
Rapprochant le mythe d’Icare à l’Apocalypse de Saint Jean, il s’interroge sur la fulgurance de la chute et sa révélation. En grec, Apocalypsos signifie Révélation.
Guillemette s’approprie elle aussi les personnages et les incarne en sculpture. Le matériau est le papier mâché, modeste mais riche, libre. Icare tombe, sa main tendue, en protection, en désespoir.
Une aile détachée par la chaleur du soleil l’accompagne. C’est à ce moment qu’il revit sa vie, réalise les causes de sa chute et se révèle à lui-même. C’est l’Apocalypse d’Icare.
FRANCE – Ile de France
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